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La Roumanie
Les atouts touristiques


La Roumanie est un pays d’Europe du Sud-Est connu pour la région forestière de la Transylvanie, entourée par les montagnes des Carpates. Sighișoara figure parmi ses villes médiévales préservées. Le pays compte également de nombreux châteaux et églises fortifiés, en particulier le château de Bran, au sommet d'une falaise, lié pendant longtemps à la légende de Dracula. Bucarest, la capitale du pays, comporte le palais du Parlement, un énorme bâtiment gouvernemental datant de l'époque communiste.

Les Carpates, le Danube et la mer Noire sont les structures majeures de la géographie physique. La Roumanie est à la 79e place mondiale et à la douzième du continent européen par son territoire de 237 499 km2 terrestres et 39 940 aquatiques dont 892 lacustres, 8 947 d'eaux territoriales et contiguës en mer Noire (soit un total de 247 338 sous souveraineté) et 30 100 de zone économique exclusive. Ce territoire, dont 120 345 km2 proviennent de la Roumanie d'avant 1913 (120 732 km2) et 117 154 km2 de l'Empire austro-hongrois (676 615 km2), a souvent varié dans le temps. Sur leur flanc oriental, les États formant l'actuelle Roumanie ont subi, de la fin du XVIIIe siècle jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle, la pression de l'Empire russe puis de l'URSS et de ses États-successeurs : de cette pression découle une controverse identitaire concernant les Moldaves et un litige territorial et maritime avec l'Ukraine. Concernant l'extrémité orientale de leur frontière commune, c'est la Cour internationale de justice de La Haye qui, le 3 février 2009, a départagé la Roumanie et l'Ukraine dans le conflit qui les opposait autour du bras danubien de Chilia et du plateau continental maritime : il s'agit de territoires occupés par l'URSS en 1948, après le traité de paix de Paris de 1947. Le jugement de la cour n'a accordé à l'Ukraine que 2 500 km2 des 12 000 km2 de plateau continental que ce pays revendiquait, mais c'est la partie la moins profonde (la plus facilement exploitable) et, de plus, il a confirmé le traité frontalier bilatéral de 1997 abandonnant à l'Ukraine toutes les îles en litige, dont l'île des Serpents8. Ainsi, à l'exception de la décolonisation occidentale, la Roumanie est un des rares pays européens à avoir perdu des territoires après les traités de paix consécutifs à la Seconde Guerre mondiale.

S'il arrive parfois que des partis nationalistes agitent le passé roumain de ces régions, la Roumanie n'a aucune revendication territoriale et a reconnu par des traités avec ses voisins toutes ses frontières, à l'exception du golfe de Musura à l'embouchure du bras de Chilia des bouches du Danube dont le partage n'a pas été fixé par la décision de la Cour internationale de justice de 2009 fixant les limites de la zone économique exclusive roumaine en mer Noire.

carte de la Roumanie Le tourisme en Roumanie s'articule autour de trois pôles d'attraction :
- les sites naturels comme les Carpates ou le delta du Danube dans lesquels on peut pratiquer des activités comme la randonnée, la pêche, la spéléologie, le safari-photo ou l'observation de la faune sauvage (la Roumanie compte encore des milliers d'ours, de loups, de lynx et autres espèces disparues ou très rares et difficiles à voir ailleurs). Il existe aussi un tourisme de chasse, très onéreux ; - les pôles d'attraction culturels dont les principaux atouts sont les anciennes villes transylvaines, le Maramureş, la Bucovine et ses monastères médiévaux, le tourisme monastique ou ethnographique (vie des villages, minorités comme les Csángós, les Lipovènes ou les Saxons, musique traditionnelle), les châteaux et forteresses, l'archéologie, les petits trains de montagne à vapeur (comme celui du Văsăr) voire les circuits légendaires (Dracula) ; - le tourisme de santé-loisirs où le thermalisme et le littoral de la mer Noire (avec notamment les stations estivales de plage et ses discothèques) sont les principales destinations.

Sur le plan géographique, on compte :
- Les « attracteurs » de montagne comme Poiana Brașov, Sinaia, Bușteni, Predeal, Borșa, les monts Apuseni, Parâng ou Retezat (en) où se trouve le parc national Retezat
- Les « attracteurs » fluviaux : des croisières (dont certaines, internationales) sont organisées tout au long du Danube, mais ce sont les Portes de Fer et le delta du Danube, réserve naturelle pour la biosphère de l'UNESCO, qui attirent le plus de visiteurs ;
- Les « attracteurs » de la mer Noire sont les marinas de tourisme de masse qui se succèdent du nord de la ville de Constanța jusqu'à la frontière bulgare : elles bénéficient d'un long ensoleillement et d'une chaleur tempérée, la moyenne étant de 25 °C en été et 250 254 touristes (roumains à 80 %) les ont fréquentées en 2006 ; ce sont du nord au sud les ensembles de Mamaia, Constanța, Costinești, Eforie, et les six marinas de Neptun, Jupiter, Olimp, Saturn, Aurora et Vénus situées à Mangalia, et plus au sud encore Doi-Mai et Vama Veche ;
- Parmi les « attracteurs » transylvains, les centres-villes anciens de Sibiu, Brașov, Cluj-Napoca, Sighișoara, Alba Iulia, Arad, Bistrița, Făgăraș, Gherla, Hațeg, Hunedoara, Mediaș, Miercurea-Ciuc, Oradea, Sfântu Gheorghe, Râșnov, Târgu Mureș ou Timișoara, les églises fortifiées saxonnes ainsi que les châteaux et les places fortes attirent non seulement les touristes roumains, mais aussi beaucoup d'étrangers notamment allemands et anglo-saxons. Mais l'« attracteur » transylvain le plus connu internationalement reste le mythe du comte Dracula créé par l'écrivain irlandais Bram Stoker et popularisé par des dizaines d'œuvres cinématographiques. Ainsi, tout un tourisme « vampiresque » s'est développé notamment autour de la ville médiévale de Sighișoara et du château de Bran, parfois à la place d'autres richesses plus authentiques comme la tour de Chindia (en) à Târgoviște, moins spectaculaire mais bâtie sous le règne de Vlad Țepeș, l'inspirateur du personnage de Dracula ;
- Les « attracteurs » du Nord de la Roumanie sont surtout religieux : églises en bois du Maramureș et monastères de Bucovine, dont la renommée est due, pour les premiers, à leur architecture solide mais élégante et entièrement en bois, et, pour les seconds, à la conservation exceptionnelle de leurs fresques non seulement à l'intérieur, mais aussi à l'extérieur (les plus visités sont Moldovița, Humor, Sucevița, Arbore (en), Pătrăuți (en), Probota (en), Suceava et Voroneț).

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Roumanie de Wikipédia en français (auteurs)



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